Le chemin du Roy, de Québec à Trois-Rivières
Plusieurs circuits sont proposés par mon guide quebecamoto. J’ai choisi le tronçon 9 « Le long du fleuve St-Laurent ». Celui-ci serpente de part et d’autre de la 138 avec des limites de vitesse changeant constamment entre 30 et 90 km/h.
Aujourd’hui la température est parfaite. Mes vêtements sont prêts depuis hier au soir, alors petit déjeuner, deuxième café… et je pars.
Ça commence bien. À Cap-Santé, la route qui longe le fleuve est bucolique. Elle serpente sous un couvert d’arbre et laisse entrevoir le ciel au loin. Magnifique 🤩
Je rejoins ensuite le Vieux Chemin qui a été sacré « La plus belle rue au Canada » par le Globe and Mail. Ce titre est largement mérité.
J’arrête ensuite à l’église Anglicane St-John-the-Evangelist, située à Portneuf et construite en 1884. Son architecture inspirée du néogothique est simple et apaisante. Tout près, la halte de la côte du Ministre offre toilettes, tables à pique-nique à l’abri et une œuvre d’art colorée, composée de dizaines de cabanes à oiseaux. On peut admirer le fleuve tout en dégustant une collation... ou utiliser les toilettes... pour se libérer du deuxième café. 😉
Le chemin du Roy est vraiment sinueux. À Grondines, la vitesse est limitée à 30 k/h. Heureusement, car c’est aussi la route Verte utilisée par de nombreux cyclistes et par des enfants qui l’utilisent comme piste de course pour leurs véhicules.
À Ste-Anne de la Pérade, le chemin de l’île du Large obtient mon coup de cœur de la journée. Une petite route menant au fleuve au-dessus de laquelle les branches des arbres se joignent pour former un dôme feuillu.
Un arrêt pour me restaurer à la Microbrasserie Le Garage. Une carte simple mais savoureuse, avec une terrasse pour profiter de l’été.
La halte de Champlain est le rendez-vous des motocyclistes qui s’arrêtent pour jaser et admirer les motos en tout genre qui s’y retrouvent. J’ai une discussion édifiante sur l’examen routier qui m’attend à l’automne.
J’arrive à Trois-Rivières et je me rappelle tout à coup que je n’ai pas eu de dessert et que j’aime beaucoup déguster des produits locaux. Un arrêt chez Véniel Fines Gourmandise ... et me voilà léchant une crème glacée à la fraise du Québec. Cette boutique est une vraie caverne d’Ali Baba, je vous encourage à vous y arrêter.
Dernier arrêt, le parc de l’île St-Quentin, le joyau de Trois-Rivières. On peut s’y promener, s’y baigner et même y faire du wakeboard.
J’avais prévu de continuer mon chemin jusqu’à Berthierville et y dormir. Toutefois, en consultant la météo, je constate que je devrais revenir à la pluie le lendemain, alors je décide de retourner à la maison.
Le retour proposé par mon guide emprunte des routes plus au nord du fleuve, à travers les terres. Disons que ce n’est pas une révélation. De Trois-Rivières à St-Louis-de-France, une route sans intérêt, et de St-Louis-de-France à Sainte-Geneviève de Batiscan, une route sans intérêt et... dangereuse. Des bosses, des trous, des crevasses, du gravier et du sable dans les courbes. À Ste-Geneviève, j’en ai assez. Alors... hop sur l’autoroute et retour à la maison.
Ma conclusion? Ça vaut vraiment la peine de prendre le temps de suivre le Chemin du Roy. La signalisation de ce chemin a été créée en 1999 pour améliorer l’expérience touristique des visiteurs et c’est une réussite sur toute la ligne.
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