Ça brasse, ça brasse partout. Dans ma tête, dans mon cœur, dans l’avion.
La journée commence bien. Mes bagages et moi sommes prêts pour la grande aventure.
Je reçois un texto m’annonçant un retard pour mon 1er vol. Qu’à cela ne tienne… j’appelle quand même le taxi et je patienterai un peu plus longtemps à l’aéroport.
Le chauffeur est super gentil et nous discutons tout au long de la route. Il s’intéresse à notre beau projet et je le quitte en lui donnant l’adresse de mon blogue.
En entrant à l’aéroport, ça se corse. Il n’y a aucun employé au comptoir. Je tente de faire mon enregistrement à la borne mais ça ne fonctionne pas. Finalement, j’interpelle une employée de l’aéroport qui regarde mes documents, consulte son téléphone et m’explique que… mon vol est parti. Hein, quoi, c’est impossible! De plus, le prochain vol est à 11h00, beaucoup trop tard pour attraper mon transfert vers Tokyo.
J’ai chaud, j’ai froid, j’ai des vertiges. La dame voit mon désarroi et m’amène au comptoir de service de l’aéroport.
Là, une autre dame tente de vérifier sur la caméra si l’avion est toujours sur le tarmac mais... la caméra ne fonctionne pas. Elle me dit qu’heureusement mon vol est avec United et que les employés de cette compagnie sont très gentils. Avec une autre compagnie, dont je ne nommerai pas le nom ici, elle n’aurait même pas essayé. Elle tente alors de contacter les employés de United Airlines, pas de réponse. Un autre numéro, un troisième, au quatrième essai, quelqu’un répond. Malgré l’information qui apparaît sur les tableaux indicateurs, l’avion n’est pas encore parti. C’est alors une course contre la montre.
Elle prend des photos de mon passeport, preuve de vaccination, visa et transmet le tout à l'agente de United. Dirigés par la dame, nous prenons un raccourci vers la sécurité. Rendus là, une autre dame nous remet nous cartes d’embarquement qu’elle a imprimé en 4e vitesse. Vite, vite, nous déposons tout dans les bacs, retirons nos bottes et courront à travers le portique de détection de métal.
L’agente de contrôle analyse longuement mes yogourts… sur lesquels la contenance n’est pas inscrite. Peut-être y en a-t-il 105 ml au lieu de 100? Les yogourts sont saisis. J’enfile mes bottes, ramasse mes bagages et cours vers la porte d’embarquement. Mon compagnon n'a pas pris le temps de rattacher ses lacets, c’est donc au péril de sa vie qu’il court dans le long corridor.
A l’arrivée, je présente ma carte qui est refusée par le scanner. Nouveau scan, ça ne fonctionne pas. L’agent de United vérifie alors directement dans l’ordinateur et me laisse finalement passer.
Enfin, je suis dans l’avion qui a, heureusement, près de deux heures de retard parce que… le siège du pilote était brisé.
Cette aventure rocambolesque découle d’une légère erreur de compréhension de texte. J’ai confondu l’heure d’arrivée de mon vol à Newark avec l’heure du départ de Québec. Une légère erreur qui a failli coûter quelques milliers de dollars.
Heureusement que je n’avais aucun bagage de soute et tout mes documents sous la main. Ces précautions et l’extrême gentillesse et collaboration des employées de l’aéroport de Québec ont permis que j'entame mon voyage en remerciant encore une fois ma bonne étoile.
Ouf oui!! Votre voyage commence avec de la chance!! C'est ça l'aventure!