Cela fait près de deux semaines que je suis à Hội An. Au début, c'est le mauvais temps qui m'y retenait, je n'avais pas le goût d'enfourcher ma moto sous le grésil et Hội An est belle même lorsqu'il pleut.
C'est lorsque le soleil s'est mis de la partie, ou plutôt lorsqu'il a cessé de pleuvoir, qu'elle m'a émerveillée car elle est magnifique même de nuit avec ses milliers de lanternes et ses chaloupes d'amoureux qui peuplent la rivière Thu Bồn.
Le soir, une multitude de kiosques s'installent pour nous faire découvrir les spécialités culinaires.
Le cao lầu est également une de ces spécialités. Il qui est composée de nouilles, de porc, de soja et d'herbes aromatiques. Le cao lầu c'est Hội An dans un bol. J'en ai gouté dans une dizaine d'endroits, restaurants, échoppes, kiosques, sans jamais être déçue.
crédit: hoianaz.com
J'ai aussi goûté au durian, ce fruit à la sulfureuse réputation. Moi qui ait l'odorat très fin, je n'ai pas été rebuté par son odeur ni par son goût. En fait, je ne comprend pas tout la bla-bla qui l'entoure. C'est doux, c'est bon, c'est différent et...j'en remangerais.
La vieille ville de Hội An est particulièrement bien conservée. C'est un endroit unique au Vietnam où se mélangent plusieurs cultures : vietnamienne, chinoise, japonaise et européenne. Elle est reconnue comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Plusieurs artistes y sont installé pour présenter leurs oeuvres, telles ces têtes sculptées dans des racines de bambou.
L'un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises.

crédit: Minh Nhat
Il y a aussi une multitude de temples...
Tout près, à moins de 2 km de Hội An, je me suis rendue au village de potteries Thanh Hà. On y fabrique des œuvres d'art depuis plus de 400 ans mais il a été mis sur la carte à l'époque de la dynastie Nguyen (1802 à 1945), lorsque des artisans ont été invités à façonner des articles décoratifs pour le palais.
Rien n'est mécanisé dans le village. Toutes les poteries sont fabriquées manuellement, du mélange de l'argile, en passant par le moulage, la combustion et la cuisson, jusqu'à l'émaillage. L'argile provient du lit des rivières et des rizières situés tout près.

On peut y visiter une multitude d'atelier. J'ai même été invitée à créer une oeuvre avec un peu, beaucoup, d'aide.
Certaines ont une technique bien spéciale pour mouvoir le tour.
Une petite promenade sur la plage de Bình Minh. J'avais le projet de faire du Enduro à Québec... mais je dois me rendre à l'évidence, c'est bien plus difficile que ça en a l'air. J'en manqué "me planter" une fois ou deux. La conduite hasardeuse restera un de mes souvenirs marquants du Vietnam.

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