La vie est une aventure
- curvesandcracks
- 11 juin
- 2 min de lecture
Il y a six ans, je songeais à m’expatrier au Costa Rica.

Volcan Arenal, Costa Rica
En fait, c’était plus qu’un songe car j’avais vendu ma maison et tout ce qu’elle contenait. Et puis… la pandémie est arrivée et, en partie à cause des règles sanitaires, la santé de ma mère a déclinée rapidement. Mes plans ont donc été retardés de quelques… années.
Pendant ce délai, je continuais à rêver et à chercher le lieu de ma prochaine aventure. Même si je ne pouvais m’expatrier, je pouvais voyager. J’ai ainsi sillonné le Québec et les Maritimes, et découvert plusieurs pays qui m’ont tous enchantés, chacun à leur manière.
Ma destination initiale devait être le Costa Rica mais... je suis tombé en amour avec la Colombie,

Carthagène, Colombie
et le Vietnam,

Près de Hoi An, Vietnam
et la Thaïlande,

Bangkok, Thaïlande
et le Portugal,

Peniche, Portugal
pour finalement arrêter mon choix sur le Mexique.

Crédit: Forte Labs, Valle de Bravo, Mexique
Pourquoi le Mexique?
Je vais tout vous avouer. En fait, j’aurais préféré la Thaïlande. La beauté du pays, la gentillesse de ses habitants, le sentiment de sécurité, le coût de la vie,…
Mais il ne faut pas oublier
La distance (c’est de l’autre côté de la planète);
La langue (les intonation et l’alphabet qui nous sont complètement inconnus);
Le décalage horaire (qui complexifie les relations avec la famille et les amis restés au Québec).
Le Mexique, de son côté, a aussi beaucoup à offrir.
La culture latine dans laquelle je me reconnais;
La facilité d’une langue ayant les même racines et le même alphabet que ma langue maternelle;
La capacité de revenir facilement et rapidement au Québec;
La nourriture savoureuse avec des produits frais à l’année ;
La température. Nous avons opté pour une région tempérée à l’année où ni climatisation ni chauffage ne sont nécessaires;
La qualité et l’accessibilité aux soins de santé;
Le rythme de vie plus lent, plus décontracté;
La culture accueillante des mexicains;
Un gouverne-maman moins présent dans la vie privée;
L’importance accordée aux relations interpersonnelles;
Là-bas, nul n’oserait demander quoi que ce soit avant d’avoir salué convenablement la personne à laquelle il s’adresse.
Il y a quelques mois, j'entame les démarches nécessaires. Lectures multiples, visionnement de vidéos, amélioration de mon espagnol, demande de rendez-vous auprès du consulat du Mexique, etc.
Finalement, le 9 juin, je me présente au Consulat à Montréal. J’ai monté mon dossier minutieusement en m’assurant que chacun des documents rencontrent les exigences. J’ai sûrement bien fait mes devoir car, dès le lendemain, j’ai mon visa en main.

Ces longs mois, que dis-je, ces longues années de préparation, vont finalement porter leurs fruits. Je mets la maison en vente la semaine prochaine et je prévois partir à la fin de l’été.
J’ai hâte de vivre cette nouvelle aventure, d'explorer une nouvelle culture, de découvrir de nouvelles traditions. Mais, je dois avouer que j’ai aussi des papillons dans le ventre à l’idée de quitter ma famille, mes amis, mon pays.

Sainte-Croix, Québec, Canada
Heureusement, il est facile de communiquer de nos jours. Messenger, Facetime, téléphone, courriel,... nous permettent de garder le lien. Rien à voir avec l'époque, pas si lointaine, ou seul le courrier était disponible.

crédit: Pony Express Rider, William Henry Jackson
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