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Vietnam - Vortex spacio-thermique

Vortex spatio-thermique : Expression inventée à brûle-pourpoint pour définir mon incompréhension devant les soubresaut de Dame Nature.

Aujourd'hui je me rends à Nha Trang. La température est incertaine mais rien ne m'arrête.


Tout près de Quy Nhon, où j'ai passé la nuit, il y a des tours. Dit comme ça, il n'y a rien pour s'exciter sauf que ces tours ont été construite il y a près de 1000 ans par le peuple Cham et elles se tiennent encore droites et fières. Pour m'y rendre, je dois conquérir une sentier en pente pavée de briques.

Au sommet, je sens l'infinité du ciel, et j'ai une vue panoramique sur les maisons dispersées, les fermes vertes et les rivières et ruisseaux sinueux en contrebas.



Ces tours sont magnifiques mais encore plus la statue en marbre du dieu Shiva.



En rembarquant sur ma bécane, la pluie commence... un peu, beaucoup, pas mal...

Le pire, ce sont les pieds. L'eau entre par le haut de la botte et y reste piégée.


Lorsque j'arrête dans un café qui propose même transats et hamacs pour la sieste du midi, j'ai l'impression de marcher dans deux petites piscines, flip-flap.


Mais je ne suis pas faite en chocolat alors, après le café, je renfourche ma bécane.



Je ne suis pas faite en chocolat sauf que... la pluie qui s'infiltre partout, conjuguée au vent très frais, me dirigent lentement vers l'hypothermie.



Alors, nouvelle arrêt pour manger. Le bol de nouilles, qu'on me sert avec un grand sourire, me réchauffe le cœur et le corps.



Le soleil sort, mon manteau a eu le temps de sécher et mon désir de continuer vers Nha trang est bien présent mais je n'avais pas prévu le vortex spatio-thermique...


À Đại Lãnh, le vent se lève. D’alizé, il devient tempête et même typhon.


Mon compagnon avait connu des vents tellement fort à Haïti qu'il devait conduire la moto penchée contre le vent afin de la contrôler. Toutefois, c'était un vent fort mais égal.

crédit: le repaire des motards



Ici, les bourrasque inattendues me déportent de quelques mètres à chaque fois. Pas évident de ne pas me retrouver inopinément devant un camion semi-remorque, un autobus ou une voiture.


La nature est tellement déchainée que je regrette ma quasi-hypothermie d'il y a une heure.



Et tout à coup... tout se calme. Je me retrouve dans un autre monde, chaud, ensoleillé, agréable.


Nha Trang m'accueille les bras grands ouverts.



En début de soirée, je me retrouve sur la plage avec des locaux pour profiter de la vie tout en partageant une bière.


Một, Hai, Ba, Dzô! Un, deux, trois, Cheers! Et, on ne cogne pas nos bières n'importe comment... En signe de respect, celui de l'invitée, de l'ainée,... est toujours plus haut que celui de son compagnon de beuverie.



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