À Cartagena, l'art vous entoure de toutes parts, sous toutes les formes.
Que ce soit la Gorda Gertrudis (la grosse Gertrude) de Fernando Botero, qui présente sans complexe son corps voluptueux juste en face de l'église Santo Domingo,
ou les monuments plus "sérieux" en souvenir des grandes figures de la Patrie tels
-Pedro Heredia, fondateur de Cartagena
-India Catalina qui accompagna Pedro de Heredia dans son expédition autour de Carthagène
-San Pedro Claver qui s'impliquait particulièrement auprès des esclaves africains
-Blas de Lezo, gouverneur de Cartagena, qui doit sa jambe de bois à un boulet de canon malencontreux
-Simón Bolívar, libérateur de la Colombie
En face du vieux port, on peut rencontrer la protectrice de la ville, Noli me tangere (Ne me touche pas), érigée pour avertir les envahisseurs potentiel. En étudiant son geste ferme et son regard dominant, je plains celui qui osera l'affronter.
Il y a aussi l'art en lien avec l'écriture et la musique, tels
-Miguel de Cervantes en pleine écriture de Don Quichotte de la Mancha
Les musiciens de rues
Les œuvres consacrées aux activités de tous les jours...
Au coin des rues, des clins d’œil me font sourire et même rire...
-Nous avons un Pape (ou des patates), frites et à la vapeur
-Nous n'avons pas le WI-FI, nous parlons entre nous
-Quand les téléphones étaient attachés au mur, les humains étaient libres
Même les étals de fruits sont présentés avec art
Je me promène sans relâche d'une œuvre d'art à l'autre, vous comprendrez donc facilement pourquoi mes pieds ont leur "casque" à la fin de la journée.
