Je me promène dans la ville et j’avance très lentement. Tout attire mon œil, mon nez mes oreilles, mon goût, mon intellect.
Je commence par déjeuner avec un café noir et une soupe (phô) non sans goûter au cà phê trứng (café à l’œuf) de mon compagnon. Chaud, sucré, délicieux.
Ensuite, promenade dans la ville coloniale et dans le quartier des 36 corporations.
On a toujours des préjugés lorsqu’on aborde un nouveau pays. Alors voici mes premières impressions.
-Hanoi est étonnamment propre pour une si grande ville.
-Les gens sont souriants et serviables.
-Les vendeurs de rues nous abordent très peu et ne sont pas insistant. Cela est étonnant compte tenu du grand nombre de touristes que nous rencontrons.
-La conduite est totalement anarchique mais il n'y a pas d'incidents ou d'accident. Ni les lumière, ni les arrêts, ni même le sens de la circulation ne sont respectés par les motos et...pas beaucoup plus par les automobiles. Ça demande donc beaucoup de témérité pour traverser un carrefour à pied mais j'ai attrapé le truc...je m'accroche à mon compagnon qui est plus imposant que moi et on fonce en accordant notre confiance aux véhicules pour nous éviter tout en étant conscients de la faune à deux roues qui nous entourent. Il faut dire que le Vietnam laisse beaucoup d'espace à la responsabilité personnelle. Pas de gouverne-maman ici.
-Malgré l’intensité de la circulation, notre sentiment est qui s’agit d’une ville tranquille, zen, un tout autre rythme que la Colombie que j'ai visité l'hiver passé.
En me promenant au parc, je rencontre une vendeuse de rue qui m'offre un fruit inconnu.
Je goûte. Délicieux. Sur ma langue, ça me rappelle un mélange de banane, d'ananas et de mangue avec une texture plus ferme
Google m’apprend le nom, il s’agit d’un jacque, le fruit du jacquier.
crédit: Carbifruits
Il y a aussi ce couple âgé qui enchante mes oreilles...
Je termine l'après-midi de ma première journée en laissant un mot pour la postérité dans un café orné de milliers de mots...pour la postérité.