Je suis à Tràng An dans un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La rameuse nous promène à travers un paysage de pitons karstiques sillonné de vallées et encadré de falaises presque verticales, d'où son surnom de baie d'Hạ Long terrestre.
Les rameuses ont une technique toute spéciale. Elles rament avec leurs pieds. Elles doivent avoir des cuisses d'acier...
Certaine des grottes que nous visitons laissent apparaître les traces d’une activité humaine datant de 30 000 ans, plus ou moins deux mois.
La rameuse nous amène aussi à des temples camouflés dans la forêt et même dans des grottes. L'un de ces temple, le temple Tran, a été construit il y a 800 ans par les rois de la dynastie Tran pour servir leurs activités religieuses. On peut y entrer mais les épaules et les jambes doivent être couvertes et... on doit retirer nos chaussures... oups... je me fais semoncer par un prêtre. J'avais omis cette règle évidente pour un vietnamien mais pas pour moi, l'occidentale fraîchement arrivée au pays du dragon.
Des offrandes sont déposées par les visiteurs sur les autels. Encens, bien évidemment mais aussi, bouteilles d'eau, billets de banque, boites de biscuits et... cigarettes qui brûlent de concert avec l'encens.
Le lendemain, nous partons à moto pour explorer les environs. Temples, pagodes, cimetière où les chèvres se permettent de brouter les fleurs offertes aux ancêtres.
Petit arrêt au quai de Tam Cốc où les rameurs, en attente de clients, jouent au Co Tuong, un jeu dont les règles sont presque les mêmes que les échecs sauf que...il semble soulever bien plus de passions.
Finalement, souper au canard grillé dans une des nombreuses gargottes ayant pignon sur rue à Tam Cốc.
P.S. Il y a beaucoup de jeunes filles qui voyagent sac au dos, seules ou à deux. Je suis impressionnée par leur esprit d'aventure et fière de voir ces femmes qui ne se laisse pas arrêter par les difficultés supplémentaires qu'elles rencontrent en voyage du fait de leur sexe.