Mexique - Terre de feu

Le Mexique est une terre de contraste. Chaleur accablante sur les côtes, neige éternelle au pic des montagnes, volcans, tremblements de terre et ouragans.

Mais, le Mexique c’est aussi une température printanière à l’année dans certaines régions, cénotes rafraichissants et surtout une populations accueillante, souriante, chaleureuse et même quelquefois… enflammée, comme son pays.

Crédit: Grok, cénote

Tremblements de terre

Le Mexique, situé à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, est l’un des pays les plus soumis aux tremblements de terre avec le Chili et le Japon. En moyenne, le Mexique est « secoué » 40 fois par jour. Évidemment, ce ne sont pas tous de très gros séismes mais on se rappelle tous, bon... les plus âgés se rappelle, celui de Mexico en 1985 où plus de 10 000 personnes avaient perdu la vie.

crédit: Fotolia

J’en ai ressenti un seul depuis mon arrivée, un tout petit. Rien pour m’inquiéter. Mon compagnon, quant à lui, regrette encore avoir quitté Bangkok deux jour avant le dernier séisme et il espère bien avoir la chance d’en vivre un « bon » ici. Qui vivra verra.

Pour ceux que ça amuse, j'ai trouvé une liste des endroits, mis à jour en direct, où on peut voir tous les hoquets de notre belle planète bleu.

Volcans

Le Mexique ça bouge et… ça brûle.

La cordillère Néovolcanique est une ceinture de volcan qui sépare le Mexique en deux, du Pacifique à l’Atlantique. Elle mesure 900 km par 130 km.

Cette chaîne de volcan se situe à la rencontre de deux plaques tectoniques.

crédit: Wikipédia, cordillère Néovolcanique du Mexique

Le Mexique est très généreux de ses volcans. En plus de ceux de la cordillère, on en retrouve un peu partout... du nord au sud.

crédit: Google Map, volcans du Mexique

Depuis 1900, 6 volcans sont très actifs et un de ceux-ci, le Popocatepetl est considéré comme un des plus dangereux au monde, surtout à cause de sa proximité avec de très grandes villes comme Mexico et Puebla. Environ 25 millions de personnes vivent dans un rayon de 100 km du volcan. Toutefois, avec les outils modernes de surveillance, les risques sont fortement diminués.

Le Popocatepetl, Popo de son petit nom, s'est réveillé 13 fois depuis 1900. C'est dire qu'il y en aura sûrement une, ou plusieurs autres éruptions, dans un avenir rapproché.

crédit: Hernando Rivera, le Popocatepetl

Ouragans

Dans les tropiques, il n’y a pas de tempête de neige ou de verglas ou de froid polaire. Par contre, il y a des ouragans. Ces cyclones qui prennent forme dans les océans de la zone située entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, deviennent quelquefois dépression tropicale puis tempête. Le stade final change de noms à travers le monde : ouragan, typhon ou cyclone.

crédit: Encyclopædia Universalis France

Fait amusant

Vous noterez que les cyclones naissent près de l'équateur et s'en éloignent en allant vers l'ouest (au nord de l'équateur) ou vers l'est, au sud de l'équateur. Ainsi, les cyclones ne peuvent traverser l'équateur car, plus ils s'en rapprochent, plus ils perdent de la force.

Crédit: Nasa. Cette carte montre les traces de tous les cyclones tropicaux qui se sont formés entre 1985 et 2005.

Le réchauffement climatique...

Certaines personnes confondent météo et climat, alors voici quelques extraits d'études publiées par le National Oceanic and Atmospheric Administration et du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory, organismes gouvernementaux des États-Unis.

« En résumé, il est prématuré de conclure avec certitude que l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine humaine a entraîné une modification de l'activité cyclonique passée dans le bassin atlantique qui dépasse les limites de la variabilité naturelle. »

« Un tel lien entre l'augmentation de l'indice de prolifération des ouragans ou de leur fréquence et l'augmentation des gaz à effet de serre n'a pas été établi. »

« Concernant les ouragans majeurs (catégories 3 à 5) à l'échelle du bassin atlantique, Vecchi et al. (2021) concluent que leurs dénombrements montrent également peu d'éléments indiquant une augmentation à long terme (depuis les années 1880) ; ils montrent également que les ouragans majeurs touchant terre aux États-Unis ne présentent pas de tendance à la hausse significative depuis la fin du XIXe siècle. »

« Nous concluons que les données historiques sur les ouragans de l’Atlantique ne fournissent pas de preuves convaincantes d’une augmentation substantielle, à l’échelle d’un siècle, induite par le réchauffement climatique, de la fréquence des tempêtes tropicales, des ouragans ou des ouragans majeurs, ni de la proportion d’ouragans qui deviennent des ouragans majeurs. »

NOAA/GFDL, 20 novembre 2024

National Oceanic and Atmospheric Administration

Geophysical Fluid Dynamics Laboratory

En conclusion, le Mexique est un pays de contraste qui, malgré le fait qu’il est « légèrement » plus instable que le Canada, présente des côtés sensationnels que je vais continuer à découvrir et vous faire découvrir.